Nutrition – le miel : gourmand et naturel

Nutrition - le miel : gourmand et naturel

Plus ou moins transparent, plus ou moins ombré, liquide ou crémeux, le miel sait nous séduire pour sa saveur unique, sa naturalité (merci nos amies les abeilles !). 
Il rend nos tartines du petit déjeuner gourmandes, apporte une touche de gastronomie à nos plats.
Sans lui, nous ne pourrions pas nous régaler d’une pâtisserie qui traverse les générations : le pain d’épice !
Mais qu’en est-il d’un point de vue nutrition ?

Le miel – Une énergie gourmande

Le miel appartient à la famille alimentaire des produits sucrés. Le miel* est, en effet, une substance sucrée naturelle produit par les abeilles.
Le miel est une source d’énergie : Il apporte 327 kcal/100 g**.

Cette énergie est due uniquement à la présence de glucides (81,3 g/100 g**) car il ne contient pas de graisses et très peu de protéines.
Ces glucides sont majoritairement composés de fructose et  glucose, le reste étant du saccharose (le composant du sucre blanc).

La proportion de ces sucres varie au fur et à mesure que le miel « vieillit » : la proportion de fructose diminue, et celle de glucose augmente, ce qui entraîne une cristalisation du miel.

Cette composition spécifique en sucres lui procure un pouvoir sucrant plus important que le sucre ce qui procure l’avantage de pouvoir mettre moins de miel que de sucre pour obtenir la même intensité sucrée.

Le miel contient de l’eau (18 g/100g**), des vitamines et des minéraux en petites quantités. Rapportées à une portion de 30 g, les quantités ainsi apportées ne contribuent que très peu à la couverture de nos besoins.

Une portion de 30 g
98,1 kcal
24,3 g de glucides

Le savez-vous ?
Le travail de récolte du miel ne peut pas être automatisé : elle se fait à la main par l’homme, ruche après ruche. Aucune substance ne peut lui être ajoutée ou enlevée. De même, les additifs alimentaires sont interdits dans le miel. Seul le mélange avec un autre miel est autorisé.

Le miel pour qui ?

La consommation de miel ne doit pas commencer avant l’âge de 1 an.
En effet, le miel est susceptible de contenir des spores de Clostridium botulinum : il peut générer le botulisme infantile*** chez les enfants qui possèdent une flore intestinale « immature », permettant ainsi aux spores de se développer.
Après un an, le miel peut être consommé par les enfants, adolescents, adultes…
En cas d’alimentation minceur, consommez-le en quantité limitée.
En cas de diabète, vous pouvez en consommer de temps en temps au sein du repas, en comptabilisant la quantité de glucides ainsi apportée. Sachez que son index glycémique est moyen (60).

Le miel : 6 conseils équilibre gourmand

1

Variez les plaisirs : il n’y a pas un miel mais des miels. La saveur d’un miel dépend de la fleur butinée.

2

Réalisez en famille un atelier pratique en pesant une cuillerée à café de miel, une cuillerée à soupe de miel, et ce avec un miel liquide ou un miel crémeux : une bonne façon de voir ce que représentent 20 à 30 g de miel.

3

Si votre enfant apprécie le miel, servez-vous de lui pour lui faire découvrir des aliments qu’il ne connaît pas ou peu. Le miel dans une vinaigrette permet ainsi de diminuer l’amertume de certains légumes comme les endives.
Le miel est délicieux pour déglacer une poêle avec un peu de jus de cuisson : idéal pour accompagner escalopes de volaille ou coquilles St Jacques. Lorsque vous ajoutez du miel dans votre recette, veillez à savourer un produit laitier nature non sucré pour équilibrer le repas.

4

Profitez du pouvoir sucrant du miel : de petites quantités suffisent, pouvant remplacer le sucre que vous mettez dans votre thé ou votre yaourt et diminuer ainsi l’apport en sucre.

5

Si vous avez des difficultés à vous endormir : savourez un lait tiède au miel pour favoriser votre endormissement.

6

Après avoir consommé du miel, adoptez la bonne habitude de vous brosser les dents pour préserver la bonne santé de vos dents.

Bonne dégustation

* Le miel est défini par le décret n°2003-587.
** source : Table Ciqual – Anses
***Le botulisme infantile est une maladie rare en France qui survient chez les nourrissons de moins de 1 an. Il se manifeste d’abord par une constipation puis une faiblesse musculaire générale avec des difficultés à téter, une absence d’expression du visage, une incapacité à tenir sa tête et, plus rarement, une paralysie du diaphragme nécessitant un recours rapide à une assistance respiratoire. Dans la plupart des cas, après une prise en charge hospitalière, la maladie régresse sans séquelles.