Nutrition – La viande d’agneau : des atouts à connaître

Nutrition - La viande d'agneau : des atouts à connaître

Moins gras que le mouton, savoureux, l’agneau est une viande rouge riche en protéines de bonne qualité qui nous apporte vitamines et minéraux. Il est apprécié pour sa saveur et sa tendreté.

La viande d’agneau : ses atouts nutritionnels

– Un apport d’énergie variable selon le morceau : de 128 kcal/100 g (gigot) à 232 kcal/100g (côtes).
– Un apport de protéines de bonne qualité. La viande d’agneau crue apporte en moyenne 16 g de protéines aux 100 g. Les protéines sont nécessaires pour la croissance et l’entretien de la masse musculaire de notre organisme.
– Un apport de matières grasses variable d’un morceau à un autre (6,29 g/100 g dans le gigot cru ; 18,5 g/100 g dans les côtes crues). Les morceaux les plus maigres sont le gigot, la noix de côte ; les morceaux les plus gras sont l’épaule, les côtes, la poitrine.
Les matières grasses de l’agneau sont composées pour moitié de matières grasses saturées, et pour moitié de matières grasses insaturées. La viande d’agneau apporte également du cholestérol (48 à 73 mg/100g).
3 – Une source de phosphore** (195 mg/100 g ) : constituant des os et des dents, il entre dans la composition des cellules.

4 – Une source de zinc** (en moyenne 2,8 mg/100 g). Le zinc est nécessaire, notamment, pour un bon renouvellement des cellules et une bonne cicatrisation.
5- Un apport intéressant de fer (en moyenne 1,3 mg/100 g) nécessaire pour la formation des globules rouges et leur fonctionnement.
6 – Une richesse en vitamine B3** (en moyenne 5,4 mg/100 g) qui participe à la bonne utilisation des protéines, matières grasses et glucides apportés par l’alimentation.
7 – Une richesse en vitamine B12** nécessaire pour la fabrication des globules rouges : elle est anti-anémique. Elle contribue au maintien en bon état de la peau et des cellules nerveuses.

100 g de viande d’agneau crue apportent en moyenne*
27,8 % de la Valeur Nutritionnelle de Référence (VNR) en phosphore
28 % de la VNR en zinc
9,3 % de la VNR en fer
33 % de la VNR en vitamine B3
64 % de la VNR en vitamine B12

100 g de viande d’agneau cuit apportent en moyenne
26,5 % de la VNR en phosphore
31,5 % de la VNR en zinc
13 % de la VNR en fer
48 % de la VNR en vitamine B3
112 % de la VNR en vitamine B12

La viande d’agneau, pour qui ?

Membre de la famille alimentaire des viandes, poissons, oeufs, la viande d’agneau peut être consommée dès le 6ème mois par les touts petits, en commençant par une petite cuillerée à café pour atteindre 10 g/jour vers 7 mois, sous forme cuite, mixée, non salée, et en choisissant les morceaux maigres. Les quantités augmentent ensuite en moyenne de 10 g par année (20 g à 2 ans, 50 g à 5 ans). N’hésitez pas à demander conseil à votre pédiatre si vous avez des questions à ce sujet.  Les enfants apprécient l’agneau à la saveur plus douce que le mouton.
Si vous suivez une alimentation minceur, vous pouvez inviter l’agneau dans vos menus en privilégiant les morceaux les plus maigres associées à des cuissons sans matières grasses. Faites de même en cas de diabète ou d’un cholestérol trop élevé.

La viande d’agneau : 5 conseils équilibre

1

L’agneau est une viande savoureuse, et fondante grâce aux matières grasses qu’elle contient. Pour limiter l’apport de matières grasses, retirez systématiquement le gras visible. Un geste simple qui permet d’éliminer l’excédent.

2

Cuisinez votre viande d’agneau de préférence sans matières grasses. Si vous ne pouvez pas l’éviter, versez une cuillère à café d’huile que vous répartirez sur toute la surface de votre récipient à l’aide d’un papier ménager. Ce geste permet de déposer un fin film gras. Sur le gigot, remplacez l’huile par de la moutarde, des herbes ou encore un peu de miel. L’agneau aime la compagnie de l’ail et des herbes fraîches : profitez-en.

3

Pensez aux marinades sans matières grasses, à base de jus de citron par exemple, pour apporter de la saveur.

4

Pour une cuisine saine, surveillez la cuisson et évitez de laisser votre viande brûler. Si vous la poêlez, veillez à la force du feu et restez à proximité.
Si vous aimez la cuisson au barbecue, suivez ces quelques conseils : réglez la hauteur de cuisson afin que la viande se trouve à au moins 10 cm des braises ou optez pour un barbecue vertical. Si vous vous servez d’un allume-feu, attendez que celui-ci soit complètement brulé avant d’ajouter votre viande. Retirez le gras visible au mieux pour éviter que les graisses ne tombent dans les flammes. Lavez vous les mains avant et après avoir touché la viande crue.

5

Faites bien cuire la viande d’agneau pour les enfants de moins de 3 ans. Faites de même si vous êtes enceinte.

Le savez-vous ? L’étiquetage des viandes a fait l’objet d’une simplification.

– Pour aider le consommateur à choisir le morceau adapté à la recette qu’il souhaite réaliser, les morceaux peu connus sont rassemblés par des dénominations génériques : « steak », « rôti », « bourguignon »…,  les morceaux connus conservant leur appellation.
– Des étoiles de 1 à 3 renseignent la qualité (moelleux, tendreté), 3 étant la note la plus élevée de qualité.
– Le mode de cuisson est précisé : « à mijoter », « à griller », « à rôtir ».
Une initiative qui va bien simplifier nos choix de viande en libre service !

 Bonne dégustation.

* moyenne établie d’après 4 morceaux crus (collier, côte, gigot, épaule) /Table Ciqual : table des compositions nutritionnelles des aliments 2013

**Les termes « source de  » et « riche en  » sont réglementés. Il est possible de les utiliser uniquement quand la teneur de l’aliment en une vitamine ou un minéral répond à des critères quantitatifs spécifiques.
Pour dire qu’un aliment est « source de « , il doit contenir à minima 15 % de la Valeur Nutritionnelle de Référence (VNR) de la vitamine ou du sel minéral concerné.
Pour dire qu’un aliment est « riche en« , il doit contenir à minima 30 % de la Valeur Nutritionnelle de Référence (VNR) de la vitamine ou du sel minéral concerné.